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Je veux la Lune… Givenchy m’en a donné un bout.

Bonjour mesdemoiselles. Aujourd’hui c’est du maquillage lunaire de cet automne et créé par Givenchy dont on va parler. Basée sur les contrastes et la lecture en « clair-obscur », cette collection a su recréer les lumières lunaires, nacrées et scintillantes ainsi que l’obscurité et le mystérieux de la face cachée de la Lune.

Si j’avais pu, j’aurais pris toute la collection. Tout simplement parce que je trouvais l’ensemble magnifique et plein de possibilités pour réhabiliter l’esprit de la collection en maquillage de tous les jours.. et de toutes les nuits.

Je me suis donc raisonnée à deux produits: la Gelée d’interdit n°15 Lune Argentée (25€) et Les Ombres de Lune n°1 Lune mystérieuse (50€).

Les Ombres de Lune, ce sont les deux palettes phares de la collection. Elles sont en édition limitée et j’avoue avoir eu du mal à choisir, entre ce clair de lune blanc et noir et le second, mordoré et bleu nuit.

Elle renferme en effet deux poudres aux multiples usages: la claire, véritable poudre illuminatrice pour les joues, les yeux et le teint, et le quart de lune foncé, ombre à paupières intense. Il est vrai que cette présentation du packaging et l’univers a beaucoup joué pour que je flanche…

Trois mini-pinceaux sont contenus dans un compartiment juste en dessous de la poudre, et que l’on tire comme un tiroir tout simplement. En gros, cela fonctionne à peu près comme les 3 couleurs Smoky de Dior que l’on peut voir chez miss Kléo-Beauté.

Quant aux pinceaux ceux-ci sont vraiment trop minuscules pour que je prenne plaisir à les utiliser. Ils seront par contre très pratiques en voyage, bien que je trouve le biseauté vraiment limite avec ses poils qui partent dans tous les sens… Enfin, ce n’est pas pour ça que l’on investit dans la palette.

C’est plutôt pour les fards et leur rendu. Ces derniers ne contiennent pas de talc et ainsi ne dessèchent pas la peau. Là est cachée toute l’astuce pour rendre le fard blanc utilisable « sous » le fond de teint afin d’en faire une base illuminatrice… D’ailleurs Givenchy en fait un petit zoom dans les Conversations.

Le fard noir quant à lui n’est pas forcément pigmenté au premier essai. Il faut en rajouter quelques couches pour avoir une bonne intensité. Cependant, sa force est que l’on peut moduler à notre convenance la couleur et créer de nouvelles nuances, allant du vert de gris à l’argenté en le superposant au blanc nacré.

Voici mes deux interprétations des Ombres de Lune:

Le blanc est posé en applat sur la paupière mobile et dégradé vers le sourcils pour illuminer la paupière entièrement. Le noir est ensuite tracé au ras des cils et de manière furtive juste pour intensifier le regard et éviter l’effet « grenouille » provoqué par le blanc. 

L’interprétation: un regard hivernal, bercé par l’immaculé blanc rappelant la pureté de la neige et ses flocons. Cela donne un regard pénétrant mais empreint de douceur, comme une lune blanche au crepuscule.

La deuxième intérprétation fait jouer un peu plus la teinte sombre pour donner une forme structurée au regard. J’aurais pu faire carrément un smoky juste avec le noir, mais je voulais garder une certaine clarté pour éviter de tomber dans un maquillage de soirée. Bref, une association clair/obscur contrastée mais facile à réaliser grâce à la légèreté des poudres.

Evidemment pour un maquillage de soirée on pourra très bien faire une paupière chargée de noir velouté et appliquer une touche de blanc irisé au coin de l’oeil, au centre de la paupière mobile et sous l’arcade sourcilière.

Quant à la fonction « base » de la teinte claire, j’avoue que ça ne m’a pas convaincue plus que ça. Je préfère encore l’application telle que sur la photo, c’est à dire par-dessus le fond de teint afin de créer un halo de lumière juste sur le bombé de la pommette et la tempe.

L’effet est tout de même discret même s’il met joliement en valeur le relief du visage. La poudre se fond bien et ne laisse ainsi aucun paquet, aucune particule, juste un voile lumineux là où elle est balayée.

Pour compléter les yeux, j’ai misé sur un gloss neutre avec quelques paillettes seulement, la Gelée d’interdit n°15 Lune Argentée. J’ai tout simplement adoré ses reflets roses et argentés magnifiques au soleil.

Sa texture devient évidemment transparente une fois déposée mais les paillettes permettent d’accrocher la lumière sans détourner le regard du maquillage des yeux.

Ce que j’ai aimé: une odeur agréable un peu fruitée, un design moderne et une texture indéniablement non collante, qui glisse comme une huile gélifiée.

Je n’ai par contre pas apprécié la longeur des poils du pinceau qui rend difficile l’application, ainsi que sa tenue éphémère d’une heure voir deux seulement…

Le résultat: discret, il donne juste un beau galbe au lèvres sans trop en faire. Mais rien d’exceptionnel non plus par rapport à un gloss transparent pailleté au niveau du rendu.

Voici les looks finaux avec la première interprétation:

Et la deuxième:

Pour le teint: Diorskin Forever fluide 10, YSL touche éclat n°2, Jurlique poudre libre au citrus, Givenchy Ombres de lune n°1.

Au final si je devais ne retenir qu’un produit ce serait sans hésitation la palette Ombre de Lune. Même si elle n’apporte en soi pas grand chose de plus que deux ombres mono, elle rassemble toute un univers et une symbolique en elle, et je crois que c’est ce qui me plait le plus (en plus d’une finesse de texture). Quant au gloss cela a bien tombé que je n’avais pas de teinte transparente, mais ce n’est pas du tout un indispensable dans la collection.

Bonne soirée à vous!

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